Mes exploits au ski !

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     En 1974, nous sommes allés mon père, ma mère, ma sœur et moi, accompagnés de la famille B, en maison familiale au ski à Hautacam. Nous étions logés à Argelès-Gazozt, dans les Pyrénées. À la maison familiale, nous nous sommes fait beaucoup d’amis. L’un des fils B oubliait même d’aller sur les pistes pour rester avec ses amis. À la station, nous avons rencontré Jacques Chancel car il est de là-bas. Hautacam est une petite station mais cela ne nous a pas empêché, Philippe B et moi, de dévaler les pentes dès que nous avons su skier. Olivier B, lui, préférait rester à la maison familiale pour rencontrer les vacanciers. Cela déplaisait à son père: « Moi j’ai payé des vacances au ski !» disait-il.

 

     L’année suivante nous sommes allés en Maison familiale à Saint Béat. La station le Mourtis était jolie, très boisée. Philippe B et moi faisions des slaloms entre les sapins. C’est l’année où j’ai eu ma deuxième étoile. J’étais fier comme Artaban.

 

     La troisième année, nous sommes allés à Gourette avec plus de monde encore, la famille Ba et mon cousin dit Doudou. Ce dernier s’est lié d’amitié avec le fils Ba et moi ça ne me plaisait pas parce que c’était tout de même mon cousin!

     Entre temps, j’étais allé en classe de neige où j’avais perfectionné mon ski. Mais malheureusement, en 1977, je suis tombé malade et n’ai pu reprendre le ski que vers 1985. Mon père, prof au collège de Cestas, avait rencontré un collègue de gym qui allait régulièrement au ski à Guzet. C’est la station des Toulousains.

     Nous allions skier sur diverses pistes qui parfois étaient hautes dans la montagne. Nous prenions les paniers pour descendre. Il est arrivé que nous restions perchés sur le panier sous la neige.

     Avec la famille P à Guzet, on a bien rigolé. Le soir au chalet, on faisait des parties de «  Barbu » endiablées. Sur un bouquin de Sartre qui traînait, j’avais trouvé la définition des zones érogènes. Sophie P me disait toujours « Je t’embrasse sur tes zones ».

     Nous skiions tout de même pas mal car Monsieur P., prof de gym, nous entraînait. Il disait tout le temps «  Flexion Extension, plantez le bâton ». Il se prénommait Claude et nous l’appelions « le Glaude » comme dans le film « La soupe aux choux »

 

    J’aime faire du ski et regarder ce sport à la télévision. Quand j’avais dix ou onze ans, en 1976, je regardais Fabienne Serrat, Danielle Dubernard et les filles Emonet. C’était l’année des jeux Olympiques de Montréal. Je me suis régalé même si les Français n’ont pas fait d’exploit eux non plus !

 

Olivier G.

2 Mai 2019

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